Le Grand enjeu est donc de défendre et de promouvoir la sphère de la gratuité. Paul Ariès parle naturellement d'une gratuité construite, économiquement, culturellement.
Le poète Paul Valéry disait que toute civilisation est mortelle. La nôtre fondée sur la marchandisation de tout ce qui peut l'être ne fait pas exception. Le Grand enjeu est donc de défendre et de promouvoir la sphère de la gratuité.
Paul Ariès parle naturellement d'une gratuité construite, économiquement, culturellement.
La gratuité ce n'est pas le produit débarrassé du coût mais du prix.
Pourquoi paye-t-on son eau le même prix pour faire son ménage et remplir sa piscine privée ? Ne pourrait-on pas plutôt avancer vers une gratuité du bon usage et un renchérissement d’un mésusage ?
Gratuité de l'eau et de l'énergie élémentaires, des services culturels ou funéraires, de la restauration scolaire, du péri-scolaire, droit au beau... L'urgence est à multiplier les îlots de gratuité avec l'espoir qu'ils deviennent des archipels puis des continents.
Quels sont les retours sur expériences ? La gratuité conduit-elle au gaspillage ou renforce-t-elle la responsabilité sociale et écologique ? Pourquoi la gratuité est-elle plus émancipatrice que les tarifs sociaux pour les plus pauvres et plus efficace qu'un revenu universel monétaire ? Comment passer de la jouissance d'avoir à la jouissance d'être ?
Venez donc partager ces questions et contribuer à la réflexion avec Paul Ariès.